Décomposition et altération de l'image

Testons les limites de l’image pour mettre en avant le côté organique et périssable de la peau. Une mise en parallèle de sa décomposition et de l’altération de l’image.
On peut donc voir deux plans, un du visage, un du buste, qui se répètent tout au long de la vidéo, la peau se décompose, l’image est de plus en plus rapprochée, la couleur initiale bleutée tire vers le vert à la fin de la séquence. Non sans évoqué le sang, le rouge, présent tout au long de la vidéo, fait référence à la violence de l’acte passé.
La putréfaction du corps et la pixellisation de l’image se rejoignent sur un fond sonore monocorde qui s’intensifie progressivement. Les bruits stridents deviennent de plus en plus gênants et envahissants.
Cette vidéo fait référence à une fameuse scène du film Shining de Kubrick où Jack Nicholson alias Jack Torrance rencontre dans une salle de bain des chambres de l'hôtel une femme nue qu’il embrasse et qui soudain se transforme en vieille dame répugnante dont la peau a pourri.
Retranscrire ce phénomène d’attraction-répulsion et tenter de recréer cette oppressante ambiance sonore et visuelle.